Le quotidien (confiné)d'Ego le cachalot
J’étais en pleine écriture de mon nouvel album quand j’ai appris que je devais aller me confiner fissa-fissa au fin fond des océans.
Bon l’Océan, je n’y habite plus depuis longtemps et c’est dans mon appartement Place Marcel Samba que je m’acquitte de ce devoir, observant du haut de ma tour mon quartier devenu désert. Ce huit clos permet à mes parents, Merlin le requin et Marlène la baleine, de se disputer quotidiennement au moment du petit déjeuner ou à propos des tâches ménagères, « C’est qui qui a fait la vaisselle ? » assène l’un « c’est qui a mis le couvert ? » rétorque l’autre « C’est qui qui ?… » vraiment crazy cette family.
Je préfère rester enfermé dans ma chambre à échanger avec mon ami le petit nuage globe trotter glaglagla. Une fois par jour, je me signe une autorisation pour sortir mon chien Molo qui a besoin de se soulager sur le réverbère de la place.
L’après midi, je dois dire qu’il m’arrive souvent de scruter mon smartphone. Je n’ai aucune nouvelle de ma petite amie, enfin celle que j’aimerai bien avoir comme petite amie. La fois où on est allé ensemble à la fête foraine, la nuit d’après j’ai rêvé qu’on s’embrassait.
Depuis, pas un coup de téléphone ou un émoticone. Ca m’aiderait bien à passer le temps d’échanger avec elle dans cette période de confinement. Le soir, dans mon lit, je m’imagine en super héros volant au secours des enfants qui ont mal à s’endormir. Tenez le coup les enfants, SuperEgo n’est jamais loin !